Programme de soutien aux enfants et familles dans le besoin à Bacolod

L'objectif est de définir et de mettre en application un programme de développement venant en aide aux personnes dans le besoin à Bacolod, aux Philippines, en s'appuyant sur les bonnes pratiques identifiées dans différents projets menés en Asie du sud-est et dans le reste du monde. Le programme vise à offrir des opportunités de réhabilitation aux enfants et familles isolées pour permettre une réinsertion durable dans la communauté locale. Ce programme de développement spécifique prend en compte diverses problématiques, notamment l'inclusion sociale, le développement socio-économique, la santé publique, les systèmes de production et consommation durables, ainsi que les technologies vertes.

jeudi 20 novembre 2014

Le SDC en action !

Loin des scoubidous, jeux de billes et autres activités de cours de récré à travers le monde, la mode au SDC c’est la Capoeira

Petit rappel pour ceux qui seraient passés à côté du phénomène : D'après Wikipédia®, “La capoeira est un art martial afro-brésilien qui puiserait ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil”. 
Dans la réalité, la capoeira est un sport qui allie à la fois danse, mouvements de combat et rythmique, et qui permet à nos jeunes du SDC de s’amuser et surtout se défouler ! 

Un jeudi sur deux, deux professeurs volontaires viennent enseigner l’art de la capoeira aux enfants durant des séances d’une heure et demi. Prof et Kit, propriétaires du centre sportif Mandala de Bacolod offrent donc leur temps pour encadrer une vingtaine de jeunes et les initier à cette pratique. 

En plus du cours de capoeira, Prof, de son nom de capoeiriste “Contra Mestre Parabolica”, passe un moment à la fin de chaque séance pour donner aux enfants une leçon de savoir-vivre, en leur rappelant par exemple pourquoi il est essentiel d’avoir une bonne hygiène ou encore l’importance de respecter les adultes qui les encadrent au SDC. 

Depuis le lancement de l’activité début 2014, les enfants ont démontré un réel intérêt pour la capoeira et s’investissent énormément durant chaque séance en vue de progresser. Régulièrement, des compétitions sont organisées de façon à motiver d’autant plus les jeunes qui s'entraînent même par eux-mêmes dans les dortoirs! 

Le 15 Novembre dernier, le centre sportif Mandala a été le théâtre d’un événement majeur, un important rassemblement de capoeiristes venus tout droit du Brésil ou encore de Malaisie et de Singapour. Cette journée était l’occasion pour les maîtres capoeiristes de récompenser les élèves en les faisant monter en grade. Les grades en capoeira sont représentés par des cordes de différentes couleurs selon le niveau. 

Joel, un des enfants du SDC qui s’était déjà distingué comme étant particulièrement doué pour la capoeira lors des dernières compétitions organisées au centre a été invité à assister à cet événement. Alors qu’il devait initialement simplement se joindre au groupe, Joel a finalement été récompensé par le “Contra Mestre Parabolica” qui lui a remis son premier grade : la corde jaune et blanche ! Joel a donc pu rentrer au centre après une journée riche en émotions avec sa corde ainsi que sa nouvelle tenue de capoeiriste offerte par Prof !  

A quand un champion capoeiriste originaire du SDC ?

Joel avec son parrain de capoeira !



jeudi 13 novembre 2014

Le tressage en réponse à Yolanda !

Bantayan, une petite île appartenant à la province de Cebu aux Philippines, a été l’une des zones les plus violemment touchées par le typhon Yolanda en Novembre 2013.
Les  populations locales ont subi de graves dommages et se sont retrouvées dans des conditions de vie déplorables !

L’urgence pour ces communautés était alors de trouver un moyen de relancer l’activité économique et trouver au plus vite  une nouvelle source de revenus.

Afin de leur venir en aide, nous nous sommes intéressés à une activité : le tressage à partir de pandan (plante locale).
Plusieurs femmes de l’île possédaient d’ores et déjà les connaissances de base leur permettant de fabriquer des sets de table et nattes en pandan, mais ne disposaient malheureusement pas des moyens financiers pour développer cette activité.
Nous avons alors déployé les moyens nécessaires pour leur venir en aide !

Étapes clés du projet

Avril 2014          Au commencement, nous avons regroupé une dizaine de femmes motivées et leur avons fournit le matériel nécessaire à la fabrication de produits de tressage basiques, afin de relancer l’activité.

Juillet 2014         Après la réouverture du marché et les perspectives de développement rendues plus concrètes, HOST a organisé une formation au tressage de sacsFelipe, un  spécialiste du tressage appartenant au département des affaires industrielles s’est rendu sur l’île de Bantayan pour animer une formation de 10 jours auprès des tresseuses. Les femmes ont alors acquis de  nouvelles techniques de tressage et de teinture des feuilles de pandan afin de pouvoir fabriquer des sacs et paniers colorés.

Août 2014          Une fois l’activité de tressage de sacs mise en place, nous nous sommes rapprochés de deux acheteurs basés à Bacolod : les marques Kiculo et Vivo, qui ont pris place dans le projet en mettant les sacs à disposition du public.

Octobre 2014        Les « Bantayan totes » ont été présentés aux acheteurs du monde entier pendant le « Manila Fame », un des plus importants salons d’Asie du Sud-Est durant lequel les créations d’artisans locaux sont exposées aux exportateurs potentiels.


Novembre 2014   Deuxième formation ayant pour objectif d’améliorer la qualité et d’acquérir de nouvelles techniques de tressage afin de fabriquer différents types de sacs.


Felipe, le formateur
Base de tressage

Teinte des feuilles de pandan

Depuis le lancement du projet, nos volontaires se rendent régulièrement sur l’île de Bantayan pour suivre au plus près l’évolution du travail des tresseuses, et chaque fois la surprise est immense…
En seulement 6 mois, les femmes sont passées d’un tressage de produits très basique à la fabrication de sacs de qualité !

Durant la formation du mois de Novembre, les tresseuses ont encore appris de nouvelles techniques de tressage et même de couture qui leur permettent de fabriquer des sacs de plus en plus sophistiqués, et même en accord avec les tendances actuelles !

Au cours d’un de nos derniers voyages à Bantayan, nous avons recueilli les témoignages poignants des tresseuses, pour mieux comprendre en quoi le projet a changé leurs conditions de vie. Pour beaucoup, l’activité de tressage a augmenté leurs revenus journaliers par trois, leur permettant ainsi d’envoyer leurs enfants à l’école, ou encore de retrouver l’électricité dans leurs petits habitats.



Par la suite, nous espérons pouvoir inviter d’autres femmes à rejoindre le projet et ainsi aider d’autres familles de Bantayan. 






Les "Bantayan totes" exposés au "Manila Fame"
Réaction des tresseuses qui découvrent les photos de leurs produits exposés au "Manila Fame"

samedi 8 novembre 2014

1 an déjà... les victimes du typhon Yolanda ont encore besoin de nous!

Le 7 Novembre 2013 le Typhon Yolanda a frappé les Philippines.
Sur l’île de Bantayan, 95% des infrastructures ont été détruites, laissant les populations dans des conditions de vie précaires et insalubres. 
HOST-NGO a alors mis en place des actions d’urgence afin de venir en aide aux communautés locales, en se rendant quelques jours après le drame sur Bantayan afin de fournir nourriture, eau potable, médicaments, et autres kits de premiers secours.

Depuis le drame, HOST-NGO a développé deux projets ayant pour objectif d’aider les communautés locales à se reconstruire de façon durable :
-    Concept Kubo : Conception de maisons construites à partir de matériaux locaux, et destinées à mieux supporter les typhons. Ces maisons écologiques permettront aaux communautés sans toits d’être sensibilisés à l’agriculture biologique et à l’environnement
-    Tressage de sacs : Entraînement et formation d’un groupe de femmes de Bantayan au tressage de sacs: Fabrication à partir de Pandan (plante locale) de sacs destinés à la vente  de façon à relancer ledéveloppement économique de la communauté. Host entend ainsi implanter un commerce juste et honnête.

Pour pouvoir continuer de mener à bien ces projets et soutenir le développement des victimes du Typhon Yolanda, HOST-NGO a besoin de vous !

A l’occasion du premier anniversaire du typhon Yolanda, Global Giving met tous les moyens en oeuvre pour faire de ce jour une réelle levée de fonds, afin que les efforts pour la reconstruction et la reconversion des zones touchées puissent perdurer.
Un an après la catastrophe, les dégâts sont toujours rééls et des efforts sont encore à fournir si nous voulons réhausser la situation des Philippines. La reconstruction post-Yolanda n’est pas encore terminée, encore de nombreuses maisons restent insalubres et des emplois non reconvertis.

Pour nous y aider, Global Giving fait de ce Samedi 8 Novembre un jour de 100% Matching (qui devrait durer quelques jours). C’est-à-dire que tous les fonds que vous verserez à Global Giving pour notre cause nous seront remis au montant double.
A savoir, pour un don de 100$, 200$ nous seront reversés (dans la limite de 500$ par donation).

C’est l’occasion de tous se mobiliser pour donner un second souffle à notre action ! 




vendredi 16 mai 2014

"Life is full” Documentaire HOST-NGO au Festival de Cannes 2014 – Short Film Corner



C'est parti pour cette 67ème édition du Festival de Cannes. Il y a la Compétition Officielle et son tapis rouge, et il y a le plus grand marché du film au monde qui s'étend sur des hectares. Le Short Film Corner, où Life is full est présenté en première mondiale, permet aux auteurs de court-métrages de présenter leur film aux professionnels du cinéma. Dans ces professionnels, on trouve des distributeurs, des acheteurs ou encore des organisateurs de festival. Le rôle du distributeur, si un film correspond à sa ligne éditoriale ou artistique, sera de vendre le film à des télévisions, de gérer son exploitation au cinéma, plus largement la vie d'un film. Les acheteurs travaillent pour des télévisions, ils sont là pour acquérir les droits de films qui seront diffusés sur leur réseau. On trouve cette année la BBC, Canal +, TV5 Monde, Arte, France Télévisions, la SBS pour l'Australie, et des dizaines d'autres acheteurs...

Mais le Short Film Corner, c'est aussi un public qui vient voir les films à la Digital Library (voir photos) sur des écrans individuels. Ils mettent en favoris les films qu'ils ont aimé.
Et enfin, chaque participants au Short Film Corner peut organiser une projection, dans une des trois salles prévues à cet effet. Le but est de prendre rendez-vous avec des professionnels du cinéma pour leur montrer le film et peut-être s'en suivra une jolie carrière au cinéma, dans d'autres festivals ou à la télévision.

Mon souhait le plus fort serait de voir les enfants du Social Development Center et des rues de Bacolod City toucher un public le plus large possible afin de le sensibiliser aux problématiques auxquelles font face HOST NGO, et plus largement les pouvoirs publics philippins.

Victorien V.






mardi 12 novembre 2013

Yolanda: Un super typhon déjà trop fameux - Mission d'urgence exceptionnelle

L'accès à l'eau potable devient très difficile ...

Des parapluies font office d'abris ...
Chers amis,

Les images parlent d'elles mêmes, voici ce qui reste des habitations situées au cœur du passage du super typhon Yolanda (Haiyan) qui a frappé les Philippines les 8 et 9 Novembre derniers ... Avec des vents soufflant à plus de 300 km/h et des pluies torrentielles il n'a fallu que quelques heures à Yolanda pour détruire des centaines de milliers de maisons, anéantir des récoltes entières, isoler et priver des millions de foyers d'eau et d'électricité mais aussi d'ôter la vie à une dizaine de milliers de personnes...

Les Philippines n'ont pas connu un tel désastre depuis plusieurs générations et aujourd'hui pour guérir de ses blessures, ce pays aura bien besoin d'un effort national important mais aussi de l'aide internationale pour gérer cette situation de crise humanitaire.

L'association HOST-NGO aux Philippines n'a pas pour vocation de mener des programmes d'urgence mais compte tenu de la nature de la catastrophe, les volontaires engagés sur place ont souhaité apporter leur aide et leur soutien, en récoltant et en acheminant des produits et denrées nécessaires pour palier aux manques des victimes encore sur place. De nombreuses zones ont été touchées par le typhon mais pour définir un périmètre d'intervention fiable et de proximité pour nos équipes à Bacolod, la mission d'urgence exceptionnelle mise en place se concentrera sur l'aide à apporter aux municipalité de Santa Fé, Bantayan (Bantayan, Cebu), Cadix et Sagay (Negros) et Estencian (Panay) qui ont vu disparaître 95% de leurs maisons et de leurs infrastructures.
L'objectif principal sera de récolter des fonds qui permettront d'approvisionner les équipes de gestion et réduction des catastrophes de chaque municipalité, essentiellement en eau, nourritures, médicaments, essences, groupe électrogènes, bâches pour les premiers secours et soins aux sinistrés. Tous les dons que vous voudrez bien faire à HOST-NGO Philippines à cet effet seront intégralement reversés aux institutions locales ou ONG en charge du plan d'urgence soit en espèces ou en nature en fonction de la logistique nécessaire. Les bénévoles HOST-NGO s'assureront que les fonds seront bien utilisés pour l'achat des produits indispensables. D'ailleurs, si vous le souhaitez vous pouvez faire votre donation à d'autres organisations d'urgence telles que: The Red Cross Philippines ou/et Virlanie Foundation, l'important, comme on dit chez nous, c'est de participer !

Faire une donation via notre organisation (merci de précisez typhon dans l'objet de la donation).
Vous pouvez également faire une donation via le bouton "Faire une donation" sur cette page de blog.

Vous pouvez vous inscrire à la newsletter de notre association pour recevoir le rapport de vos donations et du bilan de nos projets aux Philippines.
Vous pouvez également suivre le cours des donations et voir quelques photos de nos missions post Yolanda via notre page Facebook communautaire, merci de "liker" si c'est le cas.

Salamat Po !

L'équipe de bénévoles à Bacolod - contact



lundi 7 octobre 2013

33ème MassKara Festival: 20 jours de fête sans interruption à Bacolod!


Le Festival du MassKara, reconnu nationalement aux Philippines, bat son plein à Bacolod ! Cette version 2013 a débuté le 1er octobre et s’achèvera sur les compétitions de danse annuelles qui se dérouleront du 18 au 20 octobre.

Cette année, le thème du MassKara est “la découverte et la célébration de Bacolod”. Les Negrense sont actuellement en train de préparer leurs masques, costumes et coiffes colorés et flamboyants, afin de danser dans la rue sur les rythmes endiablés des percussions. Comme le veut la tradition à Bacolod, les rues sont animées de spectacles de danse festive tout au long du mois d’octobre. La ville de Bacolod se transforme alors en une immense plateforme de fête, à laquelle se joignent des visiteurs venus des quatre coins du pays et même des pays voisins. Les compétitions de danse sont organisées au stade de Paglaum où les écoles se disputeront les récompenses le 18 octobre, suivies par le concours de danse des quartiers le 20 octobre.

Historiquement, le Festival du MassKara a été lancé en 1980 alors que la crise de l’industrie de la canne faisait rage dans la province de Negros. Les agriculteurs de la canne à sucre ont été en effet touché par la baisse critique des prix du sucre, due notamment à l’introduction de substituts (sirop de maïs à haute teneur en fructose). D’autre part, à la même époque, deux bateaux pétroliers étaient entrés en collision et avaient coulé, provoquant la disparition de 700 personnes. En cette période critique, le gouvernement local et des organisations de la société civile avaient décidé d’organiser un « festival du sourire », voué à prouver que les Philippins de Negros pouvaient sourire même lors d’évènements tragiques. Ceci marqua la reconnaissance de Bacolod comme « ville des sourires » (“City of Smiles”).

lundi 30 septembre 2013

Bagis : à la rencontre des pêcheurs philippins

Depuis plusieurs centaines d'années et l'arrivée des colons espagnols, la richesse de l'île de Negros, située dans la partie occidentale de la région des Visayas aux Philippines, provient de la culture de la canne à sucre. Malgré cela les nombreuses communautés vivant le long des côtes tirent leurs principaux revenus de la pêche. Les pêcheurs locaux, pauvres et ayant peu accès à l'éducation, ont dû répondre à leurs besoins ainsi qu’à ceux d'une population en constante augmentation (comme partout aux Philippines). Ils sont sommairement équipés de bancas (de petites barques en bois), et durant de longues décennies, ont utilisé des techniques de pêche néfastes pour les écosystèmes marins : comme la pêche à l'explosif, au cyanure, la surpêche. La destruction des mangroves (lieux de reproduction des poissons) pour l'exploitation du bois, ainsi que la pression exercée par les bateaux de pêche commerciaux (toujours mieux équipés et très souvent à la limite de la légalité) rendent critique cette situation, tant pour l'environnement que pour les communautés qui en dépendent.

Des actions sont menées nationalement et localement par différents acteurs, parfois conjointement : ONG, environnementalistes, organisations gouvernementales, fédérations, universités et individus amoureux de la nature. Ces initiatives visent à aider la société tout entière à prendre conscience de la situation et à faire évoluer les mentalités. Un arsenal législatif est déjà en place depuis de longues années pour protéger légalement les populations les plus vulnérables face à l'exploitation intensive des ressources naturelles par des compagnies peu regardantes du partage des richesses.

Toutes ces raisons ont poussé Simon Olivieri, l'un des volontaires de HOST-NGO impliqué dans les projets menés à Bacolod depuis un peu plus d'un an, à lancer un projet de film documentaire: Bagis, qui signifie “requin” dans le dialecte local. Pour ce travail collaboratif et ouvert, Simon est épaulé par une équipe de quatre philippins qui l'aident dans la préparation des rencontres auprès des communautés et des acteurs engagés localement qui apparaîtront dans le film. Ils seront rejoint très bientôt par Ebrahim Diallo, un photographe français, pour le  tournage qui durera 25 jours et aura lieu au cours du mois de novembre 2013.

Le film donnera la parole aux communautés qui font face à ces problématiques et à ceux qui les aident à améliorer leur quotidien, par la diversification de leurs activités : éco-tourisme, techniques durables d’élevage du poisson, meilleure gestion de la production, respect des lois existantes et sensibilisation aux thématiques environnementales. Le but du projet est de valoriser les expériences de personnes qui refusent de se résigner à des conditions de vie précaires et luttent pour offrir un avenir meilleur aux générations futures.

Le projet est produit principalement par Simon et Ebrahim mais ces-derniers ont besoin du soutien de tous pour les aider à couvrir les frais relatifs au tournage sur place: transport, nourriture, hébergement et location de barque pour une équipe de 6 personnes. Pour participer à la co-production du film et trouver plus d’informations relatives au projet, cliquez ici: http://www.touscoprod.com/en/project/produce?id=941