Programme de soutien aux enfants et familles dans le besoin à Bacolod

L'objectif est de définir et de mettre en application un programme de développement venant en aide aux personnes dans le besoin à Bacolod, aux Philippines, en s'appuyant sur les bonnes pratiques identifiées dans différents projets menés en Asie du sud-est et dans le reste du monde. Le programme vise à offrir des opportunités de réhabilitation aux enfants et familles isolées pour permettre une réinsertion durable dans la communauté locale. Ce programme de développement spécifique prend en compte diverses problématiques, notamment l'inclusion sociale, le développement socio-économique, la santé publique, les systèmes de production et consommation durables, ainsi que les technologies vertes.

mercredi 5 décembre 2012

Initiation aux percussions au SDC

Dans la continuité de ce que nous avons entrepris à travers les activités d'aïkido et de thérapie par l'art, mises en place tout au long de la deuxième partie de l'année 2012, nous souhaitions introduire une activité musicale au SDC pour faciliter l’éveil et l’épanouissement des enfants.

La rencontre avec l'équipe de LEAD Volunteer, et plus particulièrement avec Sandra et Daryl qui nous proposèrent d'initier les enfants aux joies des instruments à percussions, est donc tombée à point nommé.

Afin d'inspirer le plus grand nombre d'entre eux pour les ateliers futurs des mois à venir, les Punta Tay Tay Drum Beaters, le groupe de percussionnistes réunis par Sandra depuis trois ans, sont venus se produire dans l'enceinte même du SDC, pour le plus grand bonheur des enfants mais aussi des adultes présents ce samedi 1er décembre 2012.

Dans la foulée, l'activité a pu commencer au rythme de trois séances par semaine. Les enfants se sont immédiatement appropriés les instruments confectionnés par Sandra, entièrement fabriqués de bambou, un matériau local bon marché et poussant naturellement. Aidés d'une grosse caisse, prêtée par le groupe au SDC pour l'occasion, nos jeunes apprentis musiciens peuvent désormais se mesurer à l'attraction magique de la musique: entrer et se placer dans le rythme, s´écouter et écouter les autres, chercher le son juste, s'adapter à la musique de ses camarades, apprendre les séquences, les retenir, les répéter, etc.

A l'issue de la première semaine, les efforts fournis par la dizaine d'enfants qui participent régulièrement aux ateliers, commencent déjà à payer. Attirés par la convivialité des instants passés ensemble et la joie de pouvoir accomplir quelque chose individuellement et collectivement, une certaine continuité dans la participation des enfants se met en place rapidement. C'est l'investissement nécessaire pour pouvoir maîtriser correctement les instruments et perfectionner leur pratique.

Après la première phase réussie d'introduction et de découverte du mois de décembre, l'objectif de l'atelier est maintenant de préparer les enfants à jouer devant un public. La fête des familles (Family Day), qui va être organisée au début du mois de mars, sera l'occasion pour les pensionnaires du centre d'offrir un spectacle gratifiant à leurs parents, proches et amis qui viendront leur rendre visite.

A les voir se réjouir et s'émouvoir lors de chaque séance et profiter de l'opportunité qui leur est donnée de s'exprimer, le spectacle à venir s'annonce plein de promesses et de surprises.


mardi 30 octobre 2012

Le jardin biologique du SDC

L'île de Negros, référence en matière d'agriculture biologique aux Philippines, offre tout le savoir-faire nécessaire pour transformer le jardin existant du SDC en un espace d'apprentissage et d'expérimentation biologique.

Dans le cadre d'un partenariat avec la coopérative des employés du capitol, CAPGEM, via l'équipe en charge du développement communautaire en son sein, nous avons pu soutenir l'initiative de l'équipe du SDC d'accéder à un jardin pouvant produire les légumes qui agrémenteront les assiettes des enfants du centre. L'agricultrice Edna Garde, du bureau provincial des agriculteurs, milite depuis plus de 15 ans pour faire connaître les bienfaits de l'agriculture biologique et transmettre ses conseils au plus grand nombre via une émission de radio locale. Cette dernière a accepté avec enthousiasme d'intervenir tous les jeudis au SDC, depuis le début du mois d'octobre: son rôle est d'éduquer et de sensibiliser les enfants à l'importance du jardinage pour subvenir à leurs besoins journaliers en nourriture, tout en protégeant l'environnement.

Les sujets suivants sont abordés progressivement avec les enfants du SDC:  l'enrichissement de la terre par le compost, la préparation des parcelles et des plateaux de semis, la mise en terre des graines, la transplantation des jeunes pousses dans les parcelles et l'entretien et le traitement des plants. Les jeunes participants mettent du coeur à l'ouvrage et ils ont maintenant pris l'habitude de s'occuper du jardin chaque jour en parallèle de leur séance hebdomadaire avec Edna. Les premiers résultats sont concrets et encourageants en ce début d'année! Grâce au climat chaud et humide qui rend la terre très fertile, les aubergines poussent à vue d'oeil à côté des citrouilles. Et les premières feuilles de choux chinois seront bientôt prêtes à être récoltées.

Cette première phase de formation va permettre aux enfants d'acquérir de réelles compétences en jardinage, ce qui leur permettra peut-être de s'insérer plus facilement dans le monde du travail à leur retour dans la communauté. Les Philippines comptent en effet encore plus de 30% d'agriculteurs. Edna souhaite maintenir son soutien au centre tout au long de l'année à venir, afin de transmettre aux enfants défavorisés de Bacolod son amour de la terre et de la nourriture saine. Le cuisinier du SDC et les enfants qui l'aident aux fourneaux ne chômeront pas en 2013!


jeudi 25 octobre 2012

'Hugpong', unité et rassemblement




Le festival Masskara arrivait à grands pas en cette fin du mois de septembre et l'idée de se rassembler avec toutes les organisations de volontaires de Bacolod et des provinces de Negros Occidental et Oriental, intéressées par une action commune de communication, a pris peu à peu forme. Ce festival, évènement culturel majeur et incontournable pour tous les habitants de Bacolod, nous a incité à contacter les organisations Ikaw-Ako (Japon), Peace Corps (Etats-Unis), AYAD (Australie), OISCA (Japon) et JICA (Japon), afin d'organiser un rassemblement commun. Nous avons donc fait une demande collective auprès des responsables du festival pour avoir droit à un emplacement en centre-ville dans l'une des rues principales, fermée à la circulation à l'occasion des festivités.

Nous avons reçu l'aide précieuse des volontaires philippins de l'organisation LEAD Volunteers, qui grâce à leur réseau local, nous ont aidé à appuyer la demande auprès des organisateurs et des responsables municipaux et à mener à bien le projet.

Suite à l'obtention de l'autorisation de nous réunir sur un stand commun lors de ce festival, nous avons alors choisi un nom, première étape avant la création d'un logo et d'une bannière. Le projet HUGPONG, qui signifie en philippin “unité” et “rassemblement”, a été inspiré par un membre de LEAD Volunteers, déjà actif à l'époque de la création du festival du Masskara dans les années 70. A quelques semaines du premier week-end important, les 12 et 13 octobre, deux nouvelles organisations philippines, Warriors for Peace et Greenheart Hermitage, ont rejoint notre groupe, soulignant le multiculturalisme local de ce projet.

Les réunions de travail collectives se sont alors succédées, et grâce au dynamisme et aux initiatives de chacun [le contraire aurait été un comble pour les organisations de volontaires que nous sommes], nous étions fin prêts à la mi-octobre pour notre premier week-end au City Plaza. La tente du stand avait été trouvée, le logo créé, la bannière fraîchement imprimée et les derniers détails logistiques enfin résolus.

Le premier rendez-vous test de notre rassemblement collectif a eu lieu le vendredi 12 octobre. Le stand a été installé dans une bonne humeur communicative et l'impression de nos t-shirts et badges individuels a été finalisée. Les premiers passants ont regardé timidement mais curieusement notre stand, très différent des restaurants de rue et autres échoppes de souvenirs avoisinants. Animé par un groupe de percussionnistes locaux, qui s'est joint à notre groupe pour l'évènement, notre stand a attiré de nombreux clients, notamment friands des sachets de thé organique vendus par l'organisation OISCA. Notre stand était en effet bien achalandé de tous les produits issus des projets de 'livelihood' (moyens de subsistance des communautés) de chaque organisation: chips de kamote, portefeuilles, portes-monnaie et cabas fabriqués en emballage plastique recyclé, sacs à main en soie, café bio des forêts tropicales de l'île de Negros, bracelets et ceintures en macramé fabriqués par les enfants du SDC. Nous avons aussi organisé une collecte de vêtements pour les enfants du SDC et ce fut un plaisir de voir la corbeille, placée en évidence devant le stand, se remplir de sacs d'affaires déposés par les âmes charitables de Bacolod. Une présentation des activités des différentes organisations membre du groupe fut également projetée sur un écran disposé à l'intérieur du stand.

Après plusieurs heures passées à répondre aux questions des visiteurs, nous avons décidé de ranger le stand en milieu de soirée tandis que ce festival populaire battait son plein dans le centre-ville. Satisfaits de notre premier jour d'exposition, fruit de plusieurs semaines de travail, et plein d'espoir pour le lendemain, nous avons donc profité de la fête aux côtés des habitants de Bacolod et des environs.

Suite à ce premier week-end réussi, notre stand a été réinstallé sur l'artère principale de la ville, la rue de Lacson, pour le deuxième et dernier week-end, temps fort du festival. La parade du carnaval, 'Electric MassKara', préparée entre autre par la galerie Orange, a défilé lors de ces deux derniers jours. La foule, immense et compacte, s'est rassemblée dans les rues pour assister à ce spectacle vibrant et dansant. Des amis de passage des membres de Hugpong se sont mêlés au collectif, amusés et ravis de participer à l'évènement. Ce fut l'occasion pour tous de rencontrer les habitants de Bacolod, arborant leurs plus beaux (et fameux) sourires, et de sympathiser avec d'autres volontaires de l'île de Negros et de l'ensemble des Philippines tout au long de la nuit.

Ce week-end là, nous avons eu le plaisir de recevoir la visite d'une journaliste et d'un cameraman de GMA Network, une chaîne de télévision locale, qui ont filmé quelques images du stand et nous ont posé quelques questions pour mieux comprendre cette initiative conjointe issue de gens d'horizons extrêmement différents. Le communiqué de presse, envoyé aux journaux la semaine précédente, a été agrémenté d'un article publié dans deux journaux quotidiens, ainsi que d'une représentation de notre collectif sur le plateau du programme matinal d'ABS-CBN, une autre chaîne de télévision locale.

Dans la foulée, un membre de Greenheart Hermitage a proposé à tous les membres de Hugpong un espace pour exposer les différents produits destinés à la vente, dans sa galerie-café Ikon-Cafe située dans le centre-ville de Bacolod. Ce fut une belle opportunité de mettre en valeur les activités de chacun!

Parce que nous sommes tous impliqués localement dans la vie de la communauté, parce que nous croyons qu'un monde plus solidaire et plus juste est possible, parce que notre diversité est notre richesse et que nous pensons qu'unité rime avec efficacité, le collectif HUGPONG est né. Il a pour objectif de sensibiliser la population locale à nos actions respectives et par la même occasion de promouvoir le volontariat à Bacolod et à travers les Philippines.




lundi 1 octobre 2012

Journée des familles au SDC

La journée des familles ("family day"), dont la date avait été retenue depuis plusieurs semaines par la directrice du Social Development Center, Madame Gina, et toute l'équipe du SDC, a eu lieu ce samedi 22 septembre. Tout le monde s'était préparé en conséquence afin de permettre aux enfants de vivre au mieux cette journée de retrouvailles avec leurs familles et amis.
Les portes du SDC se sont donc ouvertes aux visiteurs dans une ambiance détendue et informelle. La précédente fête, organisée au mois de février, avait été couronnée de succès et avait permis d'accueillir une vingtaine de familles venues rendre visite à leurs enfants. Pour cette nouvelle célébration, nous avions bon espoir d'atteindre, sinon dépasser ce nombre. Ce sont finalement 26 familles, qui se sont présentées au SDC afin de profiter de cette journée au côtés de leurs enfants.
Les travailleurs sociaux du centre, Paolo et Jennifer, ainsi que Guia de l'équipe administrative, avaient pris soin d'informer les familles de l'organisation de cette journée lors des rencontres de suivi au sein du SDC, par téléphone, ainsi que lors des visites dans les communautés. L'équipe avait tenu à expliquer la démarche du centre et à souligner l'importance de cette fête pour les enfants.

Les volontaires de la paroisse de Lifegate ont participé à l'évènement dès le début des festivités à 9h du matin. La présence de l'ensemble de l'équipe d'encadrement ("house parents"), qui n'étaient pas tous d'astreinte ce jour-là, a souligné leur implication personnelle. La matinée a été ponctuée d'activités collectives, d'un superbe solo de guitare joué par l'un des jeunes du centre, et de danses chorégraphiées menées par un groupe de jeunes habitants de Bacolod, enthousiastes à l'idée de se déhancher sur l'air de la chanson du moment: “Gangnam Style”.
Pour le déjeuner, les enfants ont pu partagé avec leurs familles un repas constitué de spécialités des philippines: poulet et porc adobo, valenciana, bihon, afritada, et autres mets locaux.
En début d'après-midi, Madame Gina a présenté, avec les enfants et sous le regard attentif de leurs familles, les oeuvres des enfants réalisées au cours des séances de thérapie par l'art, animées par un artiste local, le pasteur Arthur Bayles. Ce dernier avait choisi d'inciter les enfants à illustrer par la bande dessinée un thème très personnel: “ma vie, mes rêves, ma famille”. Ce fut un moment chargé d'émotions pour certains d'entre-eux.
Suite au visionnage d'un film sur la relation parent-enfant, présenté par le pasteur de la paroisse de Lifegate, les familles ont participé à une séance de jeux collectifs, pour laquelle enfants et parents ont fait équipe. Les jeunes, dont les familles n'avaient pu se joindre aux festivités, ont été soutenus par les étudiants travailleurs sociaux de l'université UNO-R, Pea et Melbert, l'infirmière du centre, Phoebee, les house parents, les volontaires de Virlanie et de Peace Corps, les membres de la paroisse Lifegate, ainsi que toute l'équipe du SDC.
Un match de basket-ball a ensuite été organisé, suivi par la traditionnelle “merienda”, une collation qui marque chaque réunion et rassemblement important aux Philippines. Ce fut l'occasion d'entreprendre de mémorables séances photos, dont les enfants raffolent tous. Ils adorent en effet poser devant l'objectif dès qu'un appareil-photo est en vue!
La journée s'est poursuivie en chansons avec l'organisation d'un karaoké. Chaque enfant a pu choisir sa chanson préférée et l’interpréter avec ses camarades. Sérieux et concentration furent de rigueur pour cet exercice populaire et aucune moquerie ne se fit entendre.

A la nuit tombée, les familles ont quitté le centre et la fête a continué pendant quelques heures pour les enfants. Après un rapide dîner, les jeunes ont animé une "boum" et ont su recréer l'ambiance des discothèques avec des lampes de poche. Petits et grands ont partagé ces derniers instants de réjouissance en se laissant aller sur les rythmes endiablés de la musique, sous le regard maternel de Madame Gina et de son équipe.

La vie des enfants du SDC n'est certes pas facile. Cette belle journée a néanmoins permis d'oublier momentanément les difficultés traversées afin de profiter ensemble de moments privilégiés, dans la plus pure des insouciances.






dimanche 30 septembre 2012

L'art thérapie

Parfois peu incités à s'exprimer et proposer, mais aussi peu habitués à être mis en valeur, les enfants du SDC présentent un déficit de confiance en soi qui se manifeste souvent par la destruction et la violence. C'est d'ailleurs souvent la raison de leur présence au centre.

Après plusieurs mois d'évaluation et d'observation, nous avons remarqué leur besoin vital de s'exprimer, de dessiner, de peindre, de modeler ... de créer, tout simplement. En complément de l'éducation scolaire et la formation professionnelle, le développement individuel à travers l'expression artistique, entre autres activités, fait donc partie de notre programme de réhabilitation au SDC. Celui-ci se construit au fur et à mesure de l'aide proposée par certains membres de la communauté de Bacolod.

Depuis maintenant un mois, le pasteur Arthur Bailes, un artiste local actif rencontré dans sa galerie d'art visuel dans le centre de Bacolod grâce à Maggy Echaus, s'est proposé pour conduire des séances d'art thérapie aux enfants qui le souhaitent. Sans surprise l'activité est un succès avec près de 30 enfants présents chaque semaine et avides d'expression artistique.

Au cours des premières séances, le thème de la famille fut abordé à travers la bande-dessinée. Chaque enfants a pu apprendre à construire une histoire autour de sa vie, de ses rêves. L'objectif était de présenter les oeuvres aux parents présents au cours du “Family Day” de la fin du mois septembre. Chaque dessin sera également un support riche en enseignements pour les étudiants en psychologie de l'université qui vont dès novembre mettre en place leur programme de soutien psychologique aux enfants.

C'est maintenant le festival Masskara, le “festival des sourires”, sorte de carnaval créé il y a 40 ans alors que l'île de Negros dépendante de l'industrie sucrière traversait une situation économique difficile à cause des prix très bas du sucre,  qui a débuté ce lundi, et les enfants ont commencé un atelier de création de masque qui va s'étaler tout au long du festival.
Avec un enthousiasme débordant ils vont tout d'abord réaliser les moules de masques en argile qui vont être cuit au charbon de bois. Puis ils vont apprendre à faire du papier-mâché qui va servir à la réalisation des masques eux-mêmes, pour enfin les peindre de leurs couleurs préférées.

Ce sera pour eux l'occasion de faire aussi un peu partie de la fête alors que l'excitation grimpe doucement à Bacolod, que les rues se chargent chaque jour d'une foule de plus en plus dense, et que le manque des familles se fait réellement ressentir.

Après la réalisation de masques, ce sera au tour de la peinture au travers de laquelle les enfants seront amenés à s'exprimer, pour cette fois-ci redécorer leur cadre de vie, sans nul doute avec toujours autant d'envie et d'énergie.


dimanche 2 septembre 2012

Initiation à l'aïkido au SDC : respect et maîtrise de soi


L'initiation à l'aïkido a maintenant commencé depuis 3 semaines au SDC et les enfants du centre attendent ce rendez-vous hebdomadaire avec impatience et excitation. En ce premier dimanche de septembre, l'après-midi est chaud et pluvieux et un grand nombre d'élèves s'est rassemblé dans la salle d'activités où a été faite place nette des chaises et des tables. L'équipe de Warriors For Peace (W4P), Noël, le Senseï, et ses deux étudiants, Kenneth et Sol, prennent soin d'apprendre les bases éthiques et philosophiques de l'aïkido à nos jeunes élèves. Ces-derniers vont pendant ces premières séances devoir comprendre le cadre dans lequel ils apprendront plus tard les techniques de défense, qui font de l’aïkido un art martial bien particulier.

L'écoute et le respect de l'adversaire, la connaissance de soi-même et de ses limites, l'humilité, l'analyse et l'utilisation des énergies reçues font de chacune des séances de véritables leçons d'éducation et de maîtrise de soi. Sous le regard curieux et attentif du reste des enfants, une douzaine de téméraires prennent part à l’échauffement, essentiel pour la suite. Toutes les parties du corps sont stimulées et étirées: jambes, genoux, chevilles, bras, torse, mains et tête. Viennent ensuite les premières mises en situation qui commencent dans une ambiance calme et studieuse.

Les instructeurs focaliseront les premières séances autour d'un concept simple mais primordial: éviter le conflit et la confrontation proposée par l'adversaire afin de mettre en place la stratégie la plus efficace pour sa mise hors d'état de nuire. Pas facile quand le réflexe de nombreux enfants est souvent de rendre coup pour coup sans penser aux conséquences possibles. L'habitude de se mesurer aux autres est elle aussi mise à mal car la compétition n'existe pas en aïkido, le combat n'ayant simplement pas lieu. Après quelques exercices certains spectateurs, pourtant timides au début de la séance, souhaitent à leur tour participer à l'activité et essayer de reproduire les techniques enseignées par les volontaires de W4P.

Le pari de viser un large nombre d'enfants qui s'implique volontairement dans l'activité semble sur la bonne voie. Après ces premières semaines, l'équipe de volontaires de W4P a bon espoir de remplir les objectifs fixés au cours des prochains mois. Ils aspirent en effet à rester le plus ouvert possible pour permettre à tous les jeunes de prendre part aux activités et de responsabiliser ceux qui progresseront plus rapidement afin qu'ils guident et aident leurs camarades. Une chose est sûre, les enfants sont nettement plus calmes, disciplinés et attentifs. Ils semblent être enfin sur “la voie de l'harmonisation des énergies”... A suivre !



vendredi 17 août 2012

Pour une meilleure gestion & prévention des conflits – partenariat avec Warriors For Peace


Dans le cadre de notre action de soutien au Social Development Center (SDC) de Bacolod, un nouveau partenariat a été conclu avec l'organisation locale, Warriors For Peace, qui intervient désormais au SDC et propose des sessions hebdomadaires d'initiation à l'aïkido pour les enfants du centre.
Warriors For Peace (W4P) est une organisation non-gouvernementale, à but non-lucratif, qui base son approche sur l'utilisation de l'aïkido afin d'appréhender les conflits et de viser la paix entre les peuples. Cette association basée aux Philippines adopte une approche alternative et innovante pour développer des techniques positives et constructives de gestion et résolution des conflits. L'équipe de W4P conçoit et exécute ainsi des projets d'éducation, de pratique et de mise en réseau de ces techniques pour le bénéfice direct des communautés locales.


L'aïkido, art martial japonais, fait référence à « une manière d'atteindre l'harmonie avec l'énergie universelle ». Originairement créé par le Japonais, Morihei Ueshiba, l'art de la paix, l'aïkido, a été établi officiellement en 1942. Il est basé entre autre sur l'enseignement des principes et vertus suivantes : l'humilité et la gratitude, le respect d'autrui, l'empathie, l'harmonie et la coopération, la réconciliation, l'ouverture, et enfin l'intégrité. W4P utilise ainsi l'aïkido comme un moyen de compréhension et de transformation des conflits.

L'équipe de volontaires de W4P met désormais à profit ses connaissances et compétences pour les enfants du SDC à travers les techniques d'apprentissage de l'aïkido. Le programme d'activités établi vise à pacifier les enfants par l'utilisation d'une approche de gestion des conflits qui prône la non-violence. La pratique de l'aïkido permet aux enfants de gérer leur colère et leurs angoisses, et d'atteindre un meilleur équilibre émotionnel.
Ces sessions permettent aussi d'encourager l'expression de soi et le développement individuel pour chaque enfant. Les volontaires de W4P enseignent non-seulement le respect d'autrui et de ses différences, mais ils tendent aussi à changer le mode de pensée de ses enfants issus de milieux sociaux défavorisés, souvent sujets à une violence quotidienne. L'objectif ultime de ce nouveau partenariat est en somme d'informer et de former les enfants mais aussi l'équipe du SDC, à prévenir les conflits généralement issus de situations d'incompréhension.

lundi 13 août 2012

Partenariat entre le SDC et l'Université UNO-R

Après quelques mois de discussion entre l'équipe de Virlanie-Bacolod et l'Université UNO-R (University of Negros Occidental – Recoletos), un accord de partenariat a été signé par les membres représentants de ces deux organisations. La cérémonie de signature a rassemblé tous les acteurs concernés. L'Université était représentée par son Président, Révérent Frère Emeterio D. Bunao, le Doyen du Département Arts & Sciences, Dr. Nieves H. Pepito, le Doyen du Département Ingénierie, Engr. Christopher G. Taclobos, le Doyen du Département Criminologie & Justice, Mme  Jasmine Parreño, le Responsable SDPC, M. Lino Z. Sumbillo, le Président Adjoint de la Faculté, Révérent Frère Jorge D. Peligro, ainsi que la Responsable UCDO, Mme Mely S. Flores, sans qui ce partenariat n'aurait sans doute pas vu le jour. Mme Flores a en effet été la première personne contactée par l'équipe de Virlanie-Bacolod et a permis de porter le projet de partenariat jusqu'à sa conclusion officielle. Du côté de Virlanie, étaient présents M. Dominique Lemay, Président Fondateur de Virlanie Foundation, Mme Sara Vial et M. Ton-Trong Ho, Program Managers de Virlanie-Bacolod, ainsi que Mle. Pauline Maura, Human Rights Coordinator de Virlanie-Bacolod. Enfin, Mme Gina F. Castro, Directrice du SDC a participé à la signature et veillera à la bonne conduite du partenariat au sein du SDC.
La collaboration de l'Université UNO-R vise à apporter un soutien constructif et régulier au sein même du SDC. UNO-R s'engage ainsi à mettre à profit ses ressources humaines dans divers domaines : des étudiants stagiaires, formés en psychologie, travail social et criminologie, interviendront au SDC afin de renforcer les compétences de l'équipe permanente. D'autre part, des étudiants en ingénierie apporteront leur soutien dans le cadre de la réhabilitation et rénovation des infrastructures du SDC. En somme, cette collaboration va se révéler plus que bénéfique pour le SDC, et représente assurément les prémices d'un partenariat durable et efficace.




dimanche 5 août 2012

Naissance du Consortium dédié au développement de la communauté de Bacolod – 'Bacolod Community Developpement Consortium'

Le 25 juillet dernier, le Maire de Bacolod a officialisé la création du Consortium de Développement de la Communauté de Bacolod, à travers la décision municipale n°14-2012. Cette décision stipule la mise en place dudit Consortium, visant à accroître la coopération entre les secteurs public et privé, dans le cadre du développement et du fonctionnement d'infrastructures et de services, au profit de la communauté. Ce Consortium s'inscrit dans le programme du PPPP (People-Private-Public-Partnership) en application dans la ville de Bacolod depuis le mois de mars 2011.
La Ville de Bacolod a réuni, le 30 juillet, tous les acteurs de la communauté susceptibles de prendre part à ce Consortium. Un Comité Exécutif a été nommé pour représenter les membres du Consortium. Il est composé de membres du Conseil Municipal de Bacolod (entre autre M. le Maire et son Adjoint) et de différents membres du secteur privé. Ce Comité est en charge de coordonner les divers domaines d'intervention du Consortium, à savoir la gestion des ressources financières, la conception et le développement de projets, l'acquisition et la gestion des ressources matérielles, ou encore la mobilisation de la communauté.
Les membres présents lors de cette réunion ont pu prendre part aux discussions relatives aux différents domaines d'intervention du Consortium, ainsi qu'au fonctionnement administratif du Consortium. Parmi les participants, de nombreux acteurs publics et privés étaient présents (services municipaux, universités, entreprises, chambres de commerce, associations de professionnels, médias, etc.) ainsi que quelques organisations à but non-lucratif, comme Soroptimist International, le Lions Club, la Fondation HOPE, ou encore la Fondation Virlanie, représentée par Sara Vial et Ton-Trong Ho (program managers basés à Bacolod). Les fonctions du Consortium, pré-définie dans la décision municipale, ont été présentées aux participants. Le Consortium sera ainsi en charge de concevoir les propositions budgétaires inhérentes au programme, l'identification et la préparation des projets, et l’exécution des projets. Dans les mois à venir, le Comité Exécutif du Consortium s'efforcera de définir les règles et protocoles de fonctionnement du Consortium, et clarifiera les conditions d'entrée et d'intervention de ses membres. Le premier projet du Consortium sera le Bacolod Youth Home.

jeudi 2 août 2012

La première pierre à l'édifice du Youth Home


SDC Center Head Gina Castro, Bacolod City Police Office  Director Ricardo De la Paz, Bacolod Mayor Evelio Leonardia 





En ce début de mois d'août, la première pierre a été posée sur le site du futur centre de réhabilitation pour jeunes délinquants de la ville de Bacolod ('Youth Home'). Pour l'occasion, une cérémonie a été orchestrée par l'équipe de la ville en charge du programme PPPP ('People-Private-Public-Partnership'), dont fait partie le projet 'Youth Home'. Cet événement marque la naissance prometteuse de ce centre tant attendu à Bacolod. Il n'existe, en effet, aucune structure publique apte à accueillir les mineurs délinquants afin de procéder à leur réhabilitation. Le SDC ('Social Development Center') pallie actuellement à l'absence d'un tel centre et prend en charge les jeunes délinquants ainsi que les enfants des rues de Bacolod. Le 'Youth Home' s'inscrit dans le cadre d'un programme de réhabilitation des communautés démunies de Bacolod, qui connaissent une précarité critique en terme de logement. Ce nouveau centre trouvera sa place sur le site du programme de réhabilitation, situé au sein du district de Vista Alegre – Granada. La construction du 'Youth Home' devrait démarrer dans les prochains mois et tous les acteurs du projet se montrent impatients. Le Maire de Bacolod, Mayor Evelio Leonardia, a adressé un message enthousiaste et confiant à l'égard des invités ainsi que des membres de la communauté de Vista Alegre, présents en ce jour crucial. L'équipe de volontaires de Virlanie-Bacolod a également répondu à l'invitation de la Ville pour célébrer ce tournant majeur dans le cadre de la collaboration de la Fondation Virlanie avec la Ville de Bacolod. Vivement le début des travaux...

lundi 16 juillet 2012

Développement durable

A la suite du séminaire sur le Développement Durable, les ingénieurs de la Mairie de Bacolod et Virlanie approfondissent la faisabilité de répondre à certains besoins du futur Youth Home par des énergies renouvelables.La semaine dernière, une visite chez le concepteur et fabricant de solutions de pompage Eco Agri, à Bacolod, a permis de voir le matériel et de discuter ses caractéristiques. Par exemple, l'éolienne ci-contre permet le pompage d'eau en nappe souterraine, son importante capacité permettrait d'envisager une mutualisation des moyens avec le baranguay voisin.




lundi 9 juillet 2012

In English, please!

Depuis le mois de juin, des activités dédiées à promouvoir l'apprentissage de l'anglais ont été mises en place au SDC dans le cadre du programme de soutien éducatif. En parallèle des sessions de tutoriat proposées aux jeunes du SDC, ces derniers ont eu la joie de participer aux activités linguistiques organisées par une volontaire française à raison de trois sessions par semaine. Le programme d'apprentissage a pour but de développer leurs capacités de communication en anglais, tant à l'oral qu'à l'écrit. Les premières sessions ont permis aux jeunes d'apprendre à se présenter, à présenter quelqu'un et de s'entraîner à dialoguer dans une langue simple mais intelligible. A l'issue du premier mois d'activités, ils sont de plus en plus enthousiastes à converser en anglais, à aborder les visiteurs étrangers, à poser des questions pour enrichir leur vocabulaire... Ces sessions tri-hebdomadaires, d'une heure et demi environ, leur permettent aussi d'échanger sur leurs projets d'avenir, d'exprimer leur individualité personnelle, de stimuler leur créativité et
leur originalité à travers divers jeux et activités ludiques.


vendredi 29 juin 2012

L'esprit de Mudpack / Mudpack Spirit

L'esprit de Mudpack a inspiré les enfants du SDC mardi 26 juin; ils se sont peint le visage de manière très artistique, et se sont déguisés avec toutes sortes de panoplies de carton de leur invention !
Le matin, un petit groupe ont appris comment fabriquer de véritables appareils photo en carton ! Après avoir découpé les différentes pièces à partir d'un patron, ils les ont assemblés et y ont installé une péllicule argentique. Un minuscule trou d'aiguille permet le passage de la lumière et l'impression de l'image sur le film.
La prise de vue à l'aide de ces sténopés était une expérience en soi, puisqu'il fallait que tout soit immobile: l'appareil photo comme les modèles, pendant près de 10 secondes ! Voici des images de l'atelier et un exemple du résultat :


lundi 25 juin 2012

Séminaire Green Empowerment à Bacolod City


Bacolod City Mayor Evelio R. Leonardia remet le
certificat d'appréciation à Amelie.
Des séminaires sur le développement durable ont été conduits avec la Mairie de Bacolod City tout au long du mois de Juin. 
Particulièrement destinés au personnel décisionnel et aux ingénieurs du City Engineer Office, la formation a traité des grands enjeux urbains et environnementaux aux Philippines : changement climatique; stratégie de prise en compte conjointe des facteurs environnementaux, sociaux et économiques; gestion de l'eau et régénération des eaux usées; gestion de l'énergie et production d'énergies renouvelables.
L'alternance de cours théoriques et d'ateliers pratiques a permis d'implémenter ces concepts sur le projet de Youth Home (maison de réhabilitation pour les CICL de 15 à 18 ans) : épuration des eaux usées par les plantes pour leur réutilisation pour l'irrigation, récupération d'eau pluviale pour limiter le pompage en nappe souterraine, architecture adaptée au climat pour garantir des bâtiments confortables sans consommation d'énergie, production d'énergie solaire pour maitriser la hausse des coûts de l'énergie du réseau. Tous ces choix techniques permettront de limiter les coûts de fonctionnement de l'établissement. Ces principes seront également utilisés pour la réhabilitation du SDC (Social Development Center) et sont appelés à devenir des standards pour les futurs projets portés par la mairie de Bacolod.
Le projet de Youth Home est un projet pilote du programme de PPPP (People-Private-Public Partnership), actuellement en phase d'étude et dont la construction devrait commencer en septembre. La contribution de l'équipe Virlanie de Bacolod est un support organisationnel et technique. La Mairie de Bacolod est toujours à la recherche de partenaires pour complémenter ses budgets d'investissement et de fonctionnement.

Etat des lieux du programme "People-Private-Public-Partnership" (PPPP) à Bacolod

Bacolod City Vice Mayor Jude Thaddeus A. Sayson en réunion de travail du PPPP. 



Le 11 juin dernier, une équipe déléguée de DELGOSEA (Democratic Local Governance in Southeast Asia) s'est rendu à Bacolod pour effectuer un état des lieux de l'avancée du programme PPPP conduit par la ville de Bacolod en collaboration avec la Fondation Virlanie. La ville de Bacolod a en effet été choisie en 2010 comme ville pilote pour mettre en place le programme "People-private-public-partnership" visant à améliorer le système local, conformément à l'expérience exemplaire du Cambodge.

Le représentant national de DELGOSEA, accompagné d'une consultante responsable de la zone Asie du Sud Est, ont rencontré l'équipe déléguée par la ville au programme PPPP, ainsi que l'équipe de volontaires de Virlanie, pour discuter des diverses problématiques relatives à la conduite optimale du programme à Bacolod.

Le premier atelier a permis d'aborder les points spécifiques concernant la mise en place du projet Youth Home (maison de réhabilitation pour les CICL de 15 à 18 ans) : budgétisation du programme, cahier des charges, outils de financement, etc. Le démarrage de la construction du centre est prévue pour le mois de septembre et l'équipe de Virlanie est actuellement à la recherche de financeurs et partenaires potentiels. La ville de Bacolod s'est déjà engagée à couvrir une partie du financement du chantier ainsi que des frais opérationnels. Le budget restant sera couvert par des partenaires privés que Virlanie démarche (fondations d'entreprise, associations, ONG, fonds structurels, ...).

A l'issue d'un déjeuner de travail, la journée s'est poursuivie par une visite de terrain du SDC (social development center) et du nouveau terrain aloué à la construction du Youth Home. Cette journée s'est achevée par un diner convivial afin de célébrer les avancées prometteuses du projet et la collaboration de tous les acteurs présents à Bacolod dont le Vice Mayor Jude Thaddeus A. Sayson,  et Hon. Em L. Ang.

mardi 5 juin 2012

Le Département de Livelihood de la ville de Bacolod s'engage au SDC





Virlanie Bacolod qui travaille en partenariat avec la ville et comme support à ses actions menées auprès des enfants en difficulté n’a pas hésité à aller démarcher certains de ses départements pour qu’ils interviennent au SDC en faveur de la formation des jeunes.
Parce que les pouvoirs publics ont un grand rôle à jouer dans la proposition de qualification à offrir à leurs citoyens, Virlanie a souhaité qu’ils s’engagent eux aussi, aux côtés des partenaires privés, pour aider au développement et à l’autonomisation des jeunes du SDC.
Ainsi, les enfants ont pu bénéficier au mois de mai dernier d’une formation offerte par le City Cooperation and Livelihood Department Office pour apprendre à fabriquer des bijoux (boucles d’oreilles, colliers, bracelets et bagues). Cet apprentissage recouvre une double finalité auprès des jeunes. Tout d’abord leur fournir des connaissances techniques pour qu’une fois atteint l’âge de travailler (ce qui est déjà le cas pour certains jeunes), ils aient à disposition au moins un domaine d’action leur permettant de gagner un revenu. Egalement, l’apprentissage d’un certain savoir-faire rempli la belle mission de permettre à ces jeunes d’acquérir une meilleure estime de soi et une plus grande confiance, ce qui est un élément indispensable pour leur bon développement et la réussite à leur réinsertion dans la communauté.


samedi 5 mai 2012

Sensibilisation des enfants du SDC sur leurs droits et leurs devoirs

Jovi Cabcaban Chef du Woman and Child
Desk Police Department
La plupart du temps en conflit avec la loi, les enfants du SDC oublient souvent que, même s’ils ont commis une infraction ou en sont suspectés, ils restent des personnes à protéger et bénéficiant de droits particuliers que personne ne peut leur enlever. Parce que de nombreux enfants se retrouvent au SDC du fait d’un manque d’accompagnement ou de repères, Virlanie-Bacolod a souhaité organiser pour eux des séances de sensibilisation sur leurs droits et leurs devoirs. La première session a eu lieu à la fin du mois d’avril, animée par Madame Jovi Cabcaban, le chef du département de police de protection des femmes et des enfants à Bacolod. Les informations données et les réponses aux questions posées par les enfants devraient  leur permettre de mieux comprendre leur situation au SDC, ainsi que leur droit d’être protégés, en particulier des abus commis par les adultes. A la suite du retour très positif des enfants, ces séances de sensibilisation sont appelées à être renouvelées régulièrement, toujours avec Madame Jovi Cabcaban, et peut-être avec les avocats bénévoles de l’Integrated Bar of Philippines et des étudiants volontaires de la section criminologie de l’université UNO-R de Bacolod, partenaires de Virlanie-Bacolod. 

dimanche 15 avril 2012

Partenariat entre le SDC et l'Université Riverside


Activité éducative : réflexion sur les valeurs
Depuis le mois de mars de cette année et à l’initiative de l’équipe de Virlanie à Bacolod, l’université privée Riverside est devenue un partenaire très actif auprès des enfants du SDC. Le partenariat a pour objectif d’aider enfants et jeunes adolescents à devenir des membres responsables et actifs au sein de leur communauté, en mettant en place des activités abordant des thématiques variées et visant à permettre le développement individuel des enfants.

Activité ludique :
organisation d’une fête d'anniversaire
Cet engagement de Riverside se traduit concrètement par des services proposés aux enfants leur fournissant un soutien médical, thérapeutique et sanitaire, axé sur les comportements et les valeurs, notamment socio-spirituelles.
Séance de suivi personnalisé
Ainsi, depuis plusieurs mois, les enfants et jeunes du SDC ont accès à des activités ludiques et/ou éducatives, à des séances de suivi-conseil psychologique, seul ou en groupe, ainsi qu’à une sensibilisation aux règles d’hygiène élémentaires. De nombreux domaines d’intervention seront abordés à l'avenir par les volontaires de Riverside. L'université s’est notamment engagée à mettre en place, dans les prochaines semaines, des séances hebdomadaires de soutien scolaire au SDC, afin de maintenir le niveau scolaire des enfants et de les faire progresser, ou encore des consultations médicales pour veiller à la bonne santé des enfants.
Outre le dynamisme et l’engagement des volontaires de Riverside, les enfants et jeunes du SDC ont également reçu des donations de produits d'hygiène et des collations lors de chacune des interventions.
Séance de suivi et thérapie de groupe (exprimer par le dessin 
la perception que les enfants ont d'eux-mêmes). 




mercredi 15 février 2012

Activités quotidiennes et skill trainings au SDC


Depuis son arrivée au début au début du mois de janvier, l’équipe de Virlanie à Bacolod intervient quotidiennement au SDC pour que les enfants puissent y bénéficier d’activités nécessaires à leur développement et épanouissement.

Dans ce centre où les enfants, présents pour une durée allant de quelques jours à 2 ans, sont déscolarisés et où aucune activité n’étaient mises en place pour eux, Virlanie a établi comme priorité d’action de rendre à ses enfants leur place d’enfants et de leur donner les meilleurs chances pour leur réinsertion future dans leur famille et la communauté.

Ainsi, depuis maintenant plusieurs mois et suite à un travail conjoint avec le personnel du centre et sa directrice, les enfants bénéficient au SDC d’activités quotidiennes organisées par la nurse du centre et supervisées par un house parent. Tous les matins, les enfants ont des activités éducatives, créatives, de la thérapie artistique ou du sport. Plusieurs fois par semaines, les enfants, sous la guidance d’un house parent responsable, font des skills trainings de manucure, de cooking et de construction en bambous. Le rôle de Virlanie est de coordonner la réalisation et le bon déroulement de ces activités tout en laissant l’initiative au personnel du centre afin d’améliorer leur engagement dans le quotidien et l’accompagnement des enfants.